French medals
Empire Napoléon III, Antoine Montyon, prix de vertu de l'Académie Française, 1853 Paris
A/ANTOINE. JEAN. BAPTISTE - ROBERT. AUGET. DE. MONTYON
Buste à gauche de Montyon ; en-dessous signature GAYRARD F
Dans une couronne de laurier, attribution en huit lignes
Cuivre 51,0 mm 60g
Corne d'abondance
Splendide exemplaire doté au revers d'une très belle attribution : ACADÉMIE FRANÇAISE/ ACTIONS / VERTUEUSES/ MÉDAILLE / LOUISE BEAUMET / 1853
MS65 CONDITION ! = FDC
RARE DANS CETTE QUALITÉ EXCEPTIONNELLE
Antoine Jean-Baptiste Robert Auget,
baron de Montyon (ou Monthyon), est un
philanthrope et
économiste français, né le
26 décembre 1733 à Paris et mort le
29 décembre 1820 dans la même ville.
Baptisé en l'église Saint-Jean-en-Grève le samedi 26/12/1733, il est le fils de Jean Auget baron de Monthyon, Chambry, maître ordinaire de la chambre des comptes du roi et de sa seconde épouse, Marie-Anne Pajot du Bouchet demeurant rue Sainte-Croix de la Bretonnerie. Après avoir été avocat du roi au Châtelet en 1755, il devient maître des requêtes, puis intendant de diverses provinces telles que l'Auvergne(1767-1771) et la Provence (1771-1773). En 1775, il entre au conseil d’État où il rejoint son beau-frère Michel Bouvard de Fourqueux (qui a épousé en 1740 Marie Louise Auget de Monthyon).
En 1780, il est nommé chancelier de Monsieur, frère du roi.
Très fortuné, il crée à cette époque différents prix distribués par des sociétés savantes, notamment le Prix de vertu décerné par l'Académie française à des personnes méritantes, qui fut attribué pour la première fois en 1782.
Il émigre au début de la Révolution1 et ne revient en France qu'en 1814 sous la Restauration. Lorsqu'il meurt, il laisse par testament à l'Institut de France les revenus d'un capital important destinés à récompenser des œuvres ou des actions édifiantes : le prix de vertu, un prix littéraire et un prix scientifique, tous trois sont appelés prix Montyon.
Il est l'auteur de mémoires et études sur la société européenne et sur Michel de L'Hospital. Son nom est donné au palais de justice de Marseille, car il avait été intendant de Provence et avait participé sur ses propres deniers au financement de la place Montyonsur laquelle a été édifié ledit palais de justice. Un pavillon de l'ancien hôpital Broussais à Paris portait son nom.